Éduquer un enfant est une mission difficile que beaucoup de jeunes parents n’arrivent pas à assumer correctement. Certains préfèrent se montrer gentils avec des récompenses pour attirer les enfants, d’autres en revanche se montrent plus autoritaires. Il faut savoir que les enfants sont des êtres fragiles qui ne sont généralement pas conscients de leurs actions. Par conséquent, vous devez bien choisir la méthode à adopter. Faut-il ou non récompenser un enfant ? Voici des éléments de réponse.
Récompenser un enfant produit une obéissance éphémère
La récompense est une vieille tactique utilisée pour amener une personne à faire ce qu’on lui dit ou demande. Par exemple, en région parisienne, les jeunes parents ainsi que le personnel d’une crèche boulogne billancourt ont tendance à prioriser cette tactique pour éduquer les enfants dont ils ont la charge. C’est bien entendu le cas aussi dans d’autres régions comme en Rhône Alpes ou en région PACA… Or, s’il est vrai que les enfants exécutent lorsqu’ils sont récompensés, il faut savoir que cette obéissance ne sera pas éternelle.
En réalité, il ne s’agit pas d’une obéissance ou d’une soumission volontaire. Cette tactique ou stratégie est comme une négociation entre le parent et l’enfant. Elle marchera tant que le parent aura les moyens ou la capacité d’octroyer la récompense. En absence de la récompense, l’enfant se rebelle et change de comportement. Avec la récompense, l’enfant n’apprend rien en fin de compte pour grandir. Il est focalisé sur la récompense et non sur la leçon. Il fait ce qu’on lui dit dans le seul but d’avoir ce qu’il veut.
Même si pendant l’enfance,il faut manifester de la tendresse, vous ne devez cependant pas choisir la récompense comme un mode de garde. Les conséquences négatives se produiront dans l’avenir lorsque l’enfant sera en mesure de se récompenser lui-même.
La récompense ne construit pas l’estime de soi
Récompenser une enfant pour qu’il adopte facilement la bonne conduite qu’on lui dicte est un grand piège. En effet, l’enfant commencera à nourrir des attentes lorsqu’il pose un acte. Il voudra à chaque fois rechercher la validation de son acte par la récompense. Si personne autour de lui ne lui fait de remarques positives sur son travail, il pensera en son for intérieur qu’il fait fausse route ou qu’il n’a pas été à la hauteur.
Par exemple, si un enfant a l’habitude de recevoir des félicitations ou des encouragements de son professeur ou de son entourage lorsqu’il a une bonne note, il va indirectement se juger sur leur réaction. Si un jour, sa note baisse et que personne ne le félicite, son moral sera détruit. Il ne comprendra pas qu’il y aura des moments de succès ou d’échecs dans la vie.
Pour éviter cela, il faut adopter de nouvelles méthodes recommandées en puériculture. Celles-ci enseignent les parents à prendre la voie du dialogue.
Discuter pour mieux impacter l’enfant
On pense à tort que la récompense révèle de la gentillesse. En réalité, la récompense implique un rapport de force que l’enfant décèle dès qu’il se voit obligé de suivre la volonté de ses parents ou d’une personne adulte. Il finit par s’en rendre compte et cherche à s’y soustraire.
L’idéal pour impacter un enfant est de dialoguer avec lui avant toute action. Il faut passer du temps à converser avec l’enfant pour lui montrer ce qu’il doit faire. Il faut lui expliquer l’intérêt de faire ce qui lui est proposé pour qu’il le fasse de façon volontaire. C’est une étape importante à prendre en compte pour l’éducation d’un enfant.
L’intérêt de cette méthode se trouve dans le fait que la psychologie d’une personne se construit dès son enfance. Si vous ne prenez pas le temps d’expliquer aux enfants pourquoi ils doivent agir de telle ou telle manière, ils grandiront dans l’ignorance et voudront en faire à leur guise.
Une fois que le dialogue est entretenu et les explications sont fournies à l’enfant, la politique de récompense peut venir renforcer vos dires. Il ne faut pas récompenser la moindre bonne action de l’enfant. Il faut le faire à l’improviste pour le féliciter à continuer dans ses efforts. Ce faisant, il se focalisera sur son engagement à faire ce qui est bien et non sur ce qu’il obtiendra en retour.